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Epilepsie et travail

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Epilepsie et travail


Nous avons une représentation de l’épilepsie qui est faussée car focalisée sur l’aspect « effrayant » des convulsions, alors que cette forme d’épilepsie reste minoritaire.

70% des personnes souffrant d’épilepsie arrivent à s‘insérer dans le monde du travail.

Qu’est-ce que l’épilepsie ?

Il s’agit d‘une maladie neurologique chronique qui se manifeste souvent sous forme de « crises / d’absences » mais qui peut revêtir plusieurs formes. Elle est due à une décharge électrique excessive produite par les neurones du cerveau.

Lorsque la « crise / absence » se produit, toujours de manière brutale et inattendue, le cours des pensées et des actes de la personne est perturbé pendant quelques minutes / secondes. L’épilepsie prend sa source dans différentes causes (traumatisme, maladie génétique, …). Elle peut être contrôlée par des médicaments dans 70% des cas environ, mais les 3/4 des personnes affectées ne bénéficient pas du traitement dont elles auraient besoin en raison d’une mauvaise prise en charge.

L’épilepsie et les préjugés :

La stigmatisation faite sur l’aspect « effrayant » des crises est très préjudiciable pour les personnes concernées et perturbe l’épanouissement général des enfants et des adultes dans la vie quotidienne et professionnelle. D’autant que cet aspect est minoritaire.

L’épilepsie est couramment associée à une maladie mentale, les préjugés seront donc infondés. Souvent victime de discrimination quant à ses capacités intellectuelles, le salarié peut également souffrir d’une mise en défaut sur sa réactivité ou sa capacité de jugement.

Crainte également de l’absentéisme au travail ou de l’augmentation du risque d’accident du travail. Les statistiques démontrent que cela est faux. Si le poste tient compte des prérequis, il n’y a pas plus de risque que la normale.

L’épilepsie et le travail :

Les symptômes les plus courants sont la fatigabilité et selon les cas, un manque de mémoire et une certaine lenteur. Ces difficultés sont souvent exacerbées par la prise quotidienne de médicaments et leurs effets secondaires. Ces médicaments ont pour principale fonction de ralentir l’activité cérébrale d’où cet état de fatigue permanent et les troubles de la mémoire.

Le travail, dans la mesure où il renforce la vigilance, possède une action anticrise dans la vie quotidienne de la personne épileptique et lui permet de mener une "vie normale".

Les facteurs limitant l’insertion professionnelle ou le maintien dans l’emploi dépendent surtout de la gravité de l’épilepsie, la fréquence des crises, la nature des effets secondaires des traitements et la nature des tâches à réaliser au poste de travail.

Ainsi, seront déconseillés les métiers qui présentent trop de risques pour soi ou pour les autres. Tout métier qui mettrait en danger sa vie ou celle des autres est à déconseiller ou à exclure (métiers concernant la petite enfance, conduite de train, aviation civile, plongeurs professionnels, Police Nationale, Marine, rayonnement ionisants, conduite de véhicules lourds…).

Il est recommandé à la personne qui souffre d’épilepsie d’en parler à son entourage professionnel, son employeur, le médecin du travail, en toute simplicité. L’objectif est aussi de dédramatiser, de rassurer et de prendre en compte les particularités. Tous les postes n’ont pas besoin d’être aménagés, c’est même une minorité. Avoir une meilleure compréhension de la maladie est parfois suffisant pour lever tous malentendus.

Le monde du travail est très structurant pour les personnes souffrant d’épilepsie car il fixe un cadre. Généralement, la fréquence des crises est moindre dans le cadre professionnel qu’extra professionnel et permet à la personne d’évoluer « normalement ».

L’épilepsie et le statut de Travailleur handicapé :

L’intérêt de faire reconnaître sa maladie comme étant un handicap, permet d’avoir recours, si besoin, à l’aide d’un opérateur spécialisé (Cap emploi pour sa réinsertion professionnelle, son reclassement professionnel / Sameth pour son maintien dans l’emploi dans l’entreprise en cas d’aggravation de l’état de santé et/ou du risque d’inaptitude au travail). Des aides financières peuvent être mobilisées pour aménager le poste de travail, se former à un nouveau métier, mobiliser une aide technique / humaine en compensation du handicap, … Ces aides et dispositifs sont financés par l’Agefiph ou le Fonds Public (Fiphfp) sous condition que la personne / le salarié ait le statut de travailleur handicapé.

Témoignage de Monsieur T. salarié d’une entreprise du second œuvre du Bâtiment. Ce Monsieur, âgé de 30 ans, a découvert tardivement qu’il souffrait d’épilepsie, suite à un malaise sur le lieu de travail, heureusement sans gravité. Monsieur T. est couvreur et est amené à travailler en hauteur. Le médecin du travail a reconnu son inaptitude au poste de couvreur en raison du travail en hauteur et du risque élevé de chute en cas de crise. Son employeur, fortement sensibilisé au problème de son salarié, a fait le choix de lui proposer une reconversion professionnelle, avec l’aide du Sameth. Il lui a permis de se reconvertir à un poste de commercial sédentaire, pour élaborer des devis et faire de la relance des impayés. Afin de compléter son poste, partagé avec une assistante déjà en poste, Monsieur T. gère en plus le planning des chantiers et les problèmes logistiques liés à la gestion des chantiers. De par sa bonne maîtrise du métier et sa bonne connaissance des contraintes, il est ainsi devenu force de propositions afin d’améliorer la gestion des chantiers et convaincre les clients sur les natures des travaux à envisager. Monsieur T maîtrisait déjà la bureautique. Il a bénéficié d’une formation complémentaire en bureautique et sur les techniques commerciales. L’employeur a souhaité financer l’intégralité des coûts de formation, bien qu’il aurait pu bénéficier d’une aide financière de l’Agefiph.


Agnès GERBER
Directrice d’Action et Compétence
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